Le 12, de nombreu·ses étudiant·es se sont rassemblé·es en hommage à leur camarade qui s’est immolé pour dénoncer la précarité estudiantine. Le 14 novembre, plusieurs dizaines de milliers de salarié·es des hôpitaux ont défilé pour dire non au démantèlement du service public hospitalier. Le 16 novembre, on fêtait le 1er anniversaire des Gilets Jaunes partout en France.
Et dans le même temps, au Chili, au Liban, à Hong-Kong, les manifestations pour une société démocratique, égalitaire, juste dans laquelle les richesses sont réparties équitablement se multiplient.
Les 23 et 25 novembre, les manifestations pour les droits des Femmes ont été massives et ont rencontré un fort succès.
La journée interprofessionnelle du 5 décembre s’inscrit pleinement dans cette dynamique de luttes. Elle s’oppose, dans un cadre intersyndical large, au projet macronien de destruction de notre système de retraites. L’objectif du système par points voulu par Macron est la diminution des pensions et l’obligation faite aux salarié·es de recourir à la capitalisation et aux régimes complémentaires pour conserver des montants de pensions corrects. Cette journée s’annonce réussie car de nombreux secteurs y appellent et en font un réel temps fort.
Mais, personne ne doit être dupe que l’après 5 est encore plus important car lui seul fera plier les néolibéraux au pouvoir. Les AG doivent débattre des suites y compris de la reconduction de la grève et des actions. L a manifestation du 7 décembre est un élément de mobilisation à réussir permettant peut-être la convergence avec les GJ. La semaine suivante sera le tournant de la mobilisation, reconduite ou pas. Il est donc nécessaire que dans chaque secteur, les débats aient lieu et que le mouvement social prenne de l’ampleur.
Le gouvernement est fragilisé, il vacille face à tous ces fronts sociaux, faisons-le chuter et imposons d’autres choix de société.