Une année de guerre, c’est à dire une année de tragédies humaines, des milliers de morts, de blessé·es . Cette guerre charrie les exactions contre la population : viols, tortures,enlèvements d’enfants, et des destructions massives des infrastructures du pays.
Malgré la résistance du peuple ukrainien, cette guerre se poursuit sans qu’on en imagine la fin. Poutine poursuit son agression guerrière , enrôle massivement et de force des conscrits utilisés comme « chair à canon ». Des militant·es russes ont appelé à des journées internationales de protestation fin janvier 2023 contre la guerre impérialiste de Poutine en Ukraine et la répression politique en Russie. S’en est suivis l’arrestation de milliers d’entre elleux ; des centaines ont été emprisonné·es avec de longues peines, et un nombre important sont sous surveillance pour leur opposition au régime.
Les affaires continuent…
Malgré les appels d’Ukraine demandant aux entreprises occidentales de « cesser d’être les sponsors de la machine de guerre », 89 % des entreprises françaises ayant des filiales en Russie n’ont pas désinvesti, comme le signale Maxime Combes ( Bastamag) . «Parmi elles figurent Auchan, Leroy-Merlin et TotalEnergies. A peine 11 % des entreprises d’origine française ayant des filiales en Russie auraient véritablement désinvesti.(….)Plusieurs groupes français se révèlent incapables de garantir que leurs produits et leurs activités ne profitent pas également aux soldats russes et ne financent pas l’effort de guerre du Kremlin. »
Chaque jour l’ implication des pays occidentaux et de l’OTAN dans le conflit croît. ET l’OTAN, c’est un gros problème pour les anti-impérialistes. Mais c’est bien la Russie de Poutine, et non l’OTAN, qui est l’agresseur. Une victoire de Poutine serait une victoire pour les forces politiques et les régimes d’extrême droite dans le monde. Céder à l’agresseur conduirait à la normalisation des conquêtes territoriales et à de nouvelles guerres d’agression dans le monde.
La victoire de Poutine signifierait aussi la perpétuation de la soumission pour les peuples d’Ukraine, de Russie, de Biélorussie et d’autres pays post-soviétiques dans l’orbite de l’impérialisme russe. Comme en appellent les gauches sociales et politiques russes, bielorusses et ukrainiennes, il faut s’inspirer de la tradition de solidarité antifasciste dans la lutte contre la tyrannie, ce qui signifie un soutien à l’Ukraine, ainsi qu’aux mouvements de libération biélorusses et russes.
Sophie Zafari