- Intervention de l’École Émancipée par Marie Haye
J’interviens au sujet des négociations en cours sur la protection sociale des agentes et agents de la Fonction publique.
Il n’est peut-être pas inutile de se rappeler que la FSU était opposée à la réforme de la PSC, qui a été imposée par ordonnance en 2021, dans le prolongement de la loi dite de transformation de la Fonction publique que nous avons combattue.
Concernant l’accord santé, la FSU a œuvré pied à pied pour obtenir des améliorations : l’accord n’était pas satisfaisant, nous l’avons dénoncé, mais il était de notre responsabilité d’éviter un retour à la version initiale du texte, qui était encore plus insatisfaisante. C’est d’ailleurs le choix fait par l’ensemble des organisations syndicales, en étant conscients que l’accord était plus favorable aux actives et actifs qu’aux retraité·es.
Désormais, ce sont les négociations sur la prévoyance qui nous mobilisent et le compte n’y est pas encore : il faut encore plus et encore mieux. Tout le monde ici en est d’accord, et c’est le sens du travail syndical que nos camarades accomplissent actuellement. C’est aussi une question de rapport de force et l’unanimité des organisations syndicales actuelle contribue à faire avancer le projet d’accord dans le bon sens.
Alors bien sûr, s’il y avait coïncidence temporelle entre la signature de cet accord et de nouvelles annonces de Guérini concernant sa volonté de déréglementer les carrières des agentes et agents, il faudra nous poser la question du sens politique d’une signature de la FSU, au-delà des éventuelles nouvelles améliorations contenues dans le projet d’accord sur le volet prévoyance de la PSC.
Et dans tous les cas, il faudra que la FSU tente d’emporter une position unanime des organisations syndicales.