Le congrès national de la FSU s’est tenu du 11 au 15 février 2013 à Poitiers. Dans le cadre des débats de ce congrès, les militants et militantes de l’École Émancipée ont porté leurs analyses et leurs réflexions pour faire avancer les positions de la fédération.
Nous avons bataillé pour que la FSU prenne clairement position contre la politique de ce gouvernement, contre le projet de loi d’orientation pour l’école, contre le décret réformant les rythmes scolaires. Nous avons également proposé des mesures contraignantes pour imposer la parité dans les instances nationales de la FSU, seule possibilité pour nous de les féminiser réellement. Le travail des militantes et militants de l’EE dans ce congrès a permis de faire avancer les positionnements de la FSU, même si les résultats ne sont pas toujours à la hauteur!
Ce congrès se tenait dans un contexte particulier : 60 % en moyenne des enseignant-e-s du premier degré étaient en grève mardi 12 février contre la réforme des rythmes scolaires, et les manifestations importantes ont montré une réelle opposition à ce décret.
Certaines AG ont déjà proposé de nouvelles dates de mobilisation.
Dans le texte action du congrès, la FSU propose de « mettre en débat la proposition d’un manifestation nationale, d’une grève », après les vacances de février.
Pour l’Ecole Emancipée, une journée de grève dans toute l’éducation est une nécessité. Obtenir le retrait du décret sur les rythmes scolaires, du projet de loi d’orientation serait une réelle victoire pour les enseignants et enseignantes.
Dans un même temps, la mobilisation commence à s’élargir au niveau des universités avec, le 18 février, une AG appelée par une large coordination intersyndicale, SLU, SLR, réunie dans une université parisienne au moment où le projet de loi sur l’enseignement supérieur est examiné par le CNESER. Les textes votés au congrès sont largement allés dans le sens d’une opposition à ce texte, dont les facteurs aggravants par rapport à la réforme LRU ont été pointés.
[(Et au-delà de l’Education, les mobilisations contre l’ANI, contre les licenciements, seront autant de points d’appui pour construire un mouvement social à même d’imposer les revendications des salarié-e-s.)]