Ukraine et Palestine – aux côtés des peuples agressés !

Depuis l’investiture de Trump aux USA, l’impérialisme américain révèle sans fin sa brutalité à travers une politique extérieure marquée elle aussi par le « Make America great again ». Les déclarations expansionnistes de Trump en direction de Panama, du Canada et du Groëland montrent une volonté d’élargir la sphère d’influence US par la force, faisant fi du droit international (une pratique malheureusementf réquente des USA).
Trump fait opérer aux USA un tournant à 180° sur le conflit ukrainien. Alors que Biden incarnait une volonté de l’impérialisme US de s’opposer à l’expansionnisme d’un impérialisme russe dirigé de main de fer par Poutine (en marquant des lignes rouges et en défendant aussi ses propres intérêts), Trump donne des gages à son double illibéral. Il abandonne l’Ukraine et les Ukrainien·nes en rase campagne de façon spectaculaire et à la face du monde entier pour marquer les nouvelles règles du jeu. Il pousse le cynisme à se concentrer ouvertement sur les dettes qu’aurait l’Ukraine envers les USA, afin d’en exiger le « remboursement » par la spoliation de ses richesses minières.
Trump a aussi choisi d’adouber à 100 % Netanyahu, l’escroc et le suprémaciste qui veut chasser les Palestinien·nes de Gaza par tous les moyens. Déjà, sous Biden, l’armée israélienne avait le feu vert pour bombarder la bande de Gaza sans distinction, en tuant des dizaines de milliers de civils palestinien·nes, avec des bombes fournies à volonté par les USA. Trump va plus loin dans l’horreur envers le peuple palestinien en proposant même une intervention militaire directe US aux côtés de l’armée israélienne, en légitimant le projet israélien d’expulsion des populations. Ainsi, Netanyahu n’a plus de limites dans sa politique de folie génocidaire, comme le montre sa rupture du cessez-le-feu avec le massacre de 400 gazaoui.es en une seule nuit.
Face à ces violences impérialistes, il nous faut défendre partout le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes en nous tenant aux côtés des opprimé·es et des agressé·es. C’est un devoir d’humanité.