Dans un contexte politique dominé par l’extrême droite qui accède au pouvoir et/ou qui influe les politiques de trop nombreux États, l’inscription dans le thème 3 de la facilitation des naturalisations comme objectif et du droit de vote des étranger·es à toutes les élections sous condition de résidence est une avancée majeure pour notre fédération. L’École émancipée portait ce mandat depuis des années, cette victoire est ainsi un peu la nôtre.
Cette revendication s’inscrit dans nos valeurs d’exigence d’égalité, de solidarité et de justice sociale pour toutes et tous. Ce faisant, la FSU dénonce la hiérarchisation des droits pour des résident·es qui participent à la vie de la cité mais ne peuvent pas choisir celles et ceux qui les représentent. En refusant ce droit aux résident·es étranger·es, la France est à la traîne de beaucoup de pays. Avec ce nouveau mandat, la FSU exige désormais que l’ensemble des résident·es en France aient non seulement les mêmes devoirs que les nationaux·ales mais aussi, et surtout, les mêmes droits.
Annabel Cattoni et Élodie Bedouet