L’Etat espagnol est dans l’oeil du cyclone,
frappé par une crise économique, sociale
et politique sans précédent depuis la transition démocratique.
Comme en Grèce et au Portugal, elle met les acteurs sociaux et politiques
au défi de construire des ripostes face à l’austérité
et des réponses pour
une réelle démocratisation.
Les difficultés pour les mouvements sociaux
ne sont pas négligeables : parce que le mouvement syndical persiste à croire
à une sortie de la crise
par le « dialogue national », pourtant impossible.
Et aussi, parce que le discrédit des politiques néolibérales ne débouche pas sur l’émergence
d’une alternative à gauche.
Mais, ça bouge.
La grève générale
du 14 novembre est un test important pour mesurer
les possibilités de mobilisation et pouvoir penser à des perspectives.
Sophie Zafari
Au sommaire du dossier
– Espagne : l’abîme de la dette
– La question nationale confrontée à la crise sociale
– Indignados : 18 mois après
– Le mouvement syndical face aux politiques d’austérité