Le pire peut advenir, même s’il n’est jamais sûr !
C’est sans doute ce que doivent se dire ceux et celles qui ont provoqué la chute des dictateurs arabes en place depuis des décennies.
Mais le plus dur reste à faire car, l’expérience le montre cruellement, les dirigeants du monde ne quittent jamais le pouvoir de leur plein gré ! Pour les faire tomber, il faut pousser très fort et il y a urgence : la situation actuelle ne peut plus durer.
Après que les rois mages de la troïka ont déposé les cadeaux au pied du sapin des financiers, les peuples sont frappés de plein fouet par les conséquences de la « crise ». Les plans d’austérité se succèdent les uns aux autres et, loin de soigner le malade, ils aggravent la situation et mènent tout droit l’économie mondiale à une récession gravissime.
Face au rouleau compresseur libéral, nous sommes à la croisée des chemins. Même si pour le moment la France reste à l’écart du mouvement des « Indigné-es » qui se développe un peu partout dans le monde et au cœur même du capitalisme à Wall street, les résistances sont possibles.
Dans les périodes de Noël, des luttes exemplaires ont été menées comme celle des salarié-es chargés de la sécurité des aéroports, qui se sont battus seuls contre le patronat et le gouvernement qui n’a pas hésité à employer les flics comme briseurs de grève.
Aujourd’hui, ce sont les salariés de la raffinerie Pétroplus de Rouen ou ceux de Fralib dans la région de Marseille qui continuent la lutte pour sauver leurs emplois alors que le chômage atteint un niveau record. Mais ces luttes, aussi courageuses soient-elles, ne doivent, sous peine de défaites, rester isolées.
[*Les dirigeants des confédérations syndicales ne peuvent plus rester l’arme au pied, c’est dans la rue et sur leur lieu de travail qu’on imposera une vraie rupture avec le capitalisme en crise !*]