Benoit Hamon veut lancer un vaste chantier sur l’évaluation à l’école à partir du constat que l’évaluation chiffrée en vigueur serait source (réelle ou supposée) de souffrance pour un certain nombre d’élèves. Le débat mérite d’être mené mais pour l’évaluation du gouvernement, quel que soit le système employé le débat est tranché, c’est un zéro pointé dans toutes les matières !
Zéro pour la courbe du chômage qui ne cesse de grimper et dont le chiffre dépasse les 5,2 millions d’inscrit-es à Pôle emploi !
Zéro pour le nombre de jeunes enfants placés en centre de rétention et de jeunes majeur-es menacé-es d’expulsion !
Zéro pour la ratification de la convention Unédic qui va aggraver la situation de dizaines de milliers d’intermittent-es du spectacle !
Zéro pour le soutien de F. Hollande à la candidature de J. C Juncker (le défenseur des paradis fiscaux) à la tête de la commission européenne !
Zéro pour le retrait de l’ABCD de l’égalité sous la pression de tout ce que la France compte de réactionnaires et de militant-es d’extrême-droite !
Zéro pour le nouveau recul du gouvernement sur le dossier des retraites avec le report d’un certain nombre de dispositions du compte pénibilité, recul dénoncé par les plus chauds partisans du dialogue social !
Ce nouveau recul est la preuve qu’il n’y a plus rien à attendre de ce gouvernement, faible devant les exigences du patronat mais fort contre celles et ceux qui un peu partout défendent les emplois, les salaires et les services publics. A quelques jours de la conférence sociale, l’ensemble des organisations syndicales (y compris la Fsu) doivent taper du poing sur la table et arrêter de croire à un possible changement de cap du gouvernement. A travers cette conférence sociale, les organisations syndicales doivent dénoncer les attaques du gouvernement et s’adresser aux salarié-es pour préparer dès la rentrée les mobilisations indispensables pour faire céder Hollande et Valls à la botte du Medef !