[*Les mesures annoncées par Sarkozy pour « financer la protection sociale, baisser le coût du travail et éviter les délocalisations » n’ont trompé personne*] et montrent une nouvelle fois pour qui ce président des riches met en place des réformes, et à qui il réserve la rigueur et l’austérité.
L’augmentation de 1,6 point de la TVA est une énorme injustice :
la TVA (taxe sur la valeur ajoutée) est une taxe qui s’applique à tous, mais n’est pas proportionnelle aux revenus, et par conséquent, son augmentation (qui se traduira bien évidemment par une hausse des prix) touchera encore plus les revenus les plus faibles.
La baisse d’une partie des cotisations patronales pour la protection sociale est un cadeau pour le patronat qui préfèrera empocher des marges supplémentaires que de répercuter ces effets sur l’emploi! (même la Direction générale du trésor et de la politique économique les estime incertains !).
Cela fera 13 milliards d’euros en moins dans les caisses de l’Etat.
De plus, ces mesures pourraient bien préparer la suppression des cotisations sociales patronale, en modifiant le financement de la protection sociale, le basant sur un système de marchandisation des besoins dépendant de la croissance, et non plus sur les cotisations salariales et patronales selon des principes de répartition et de solidarité !!
Pour dissimuler l’injustice de ses réformes, Sarkozy a annoncé l’augmentation de la CSG sur les revenus du patrimoine – à peine 2 milliards de plus dans les caisses de l’Etat – ainsi qu’une taxe Tobin de 0,1 % sur les transactions financières : 1 milliard prélevé, mais qui sera redistribué à la finance en intérêts de la dette !!!
N’oublions pas que leur dette est induite par leur système économique et politique : actuellement, les entreprises du CAC 40 ont un bénéfice de 80 milliards d’euros, dont 37 pour les actionnaires, alors que 1000 emplois sont supprimés par jour !
[*Il y a des solutions possibles :*] redistribuer les richesses par une vraie politique fiscale, supprimer les exonérations fiscales, taxer la finance, fermer les paradis fiscaux, créer de l’emploi en le partageant et en développant les services publics.