L’EE est en désaccord avec la direction nationale du SNEP, quand :
– espérant pouvoir défendre une plus grande place de l’EPS dans le futur lycée, elle signe en juin 2008, en dehors de toute consultation des militantEs, le diagnostique partagé sur « les objectifs et principes directeurs de la réforme du lycée » imposé par le gouvernement comme ticket d’entrée aux discussions,
– elle appelle la profession à « investir au mieux des intérêts de la discipline » le volet sportif de l’accompagnement éducatif plutôt que de l’appeler à s’opposer avec le SNES, les équipes pédagogiques et les parents d’élèves, dans les CA, à ce dispositif d’externalisation d’une partie de nos missions,
– espérant une revalorisation de nos métiers, elle acte avec ce gouvernement, le principe de masterisation. Et quand en mai 2009, dans un contexte de très haute lutte de nos collègues du supérieur et des étudiants, elle appelle la délégation FSU à ne pas voter contre un texte qui modifie le statut particulier aux profs d’EPS en entérinant une politique de formation au rabais et précarisante. Cette décision, fortement contestée, a révélé l’entrée catégorielle dans ce dossier, des syndicats de l’EN de la FSU en contradiction avec les syndiqués des IUFM. Cette cacophonie a obéré la réponse unitaire nécessaire pour repousser cette réforme et ses conséquences désastreuses pour les fonctionnaires stagiaires,
– pendant le mouvement des retraites, le débat sur la construction d’une grève générale demeure tabou au SNEP, même dans une période de très forte mobilisation interprofessionnelle.
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