En cette pause (momentanée ?) de la crise sanitaire, le mouvement social doit prendre ses responsabilités et travailler à la construction d’un front de défense des travailleur.euses, des libertés, des droits… Le néolibéralisme de Macron, comme les politiques de ces dernières années, accroît les inégalités, les régressions, renforce la précarité et la pauvreté. Tout cela sous l’œil goguenard du RN qui espère bien récupérer les fruits véreux de ces politiques lors des échéances électorales à venir.
Les mobilisations unitaires et nationales des 12 et 15 juin n’ont pas rencontré le succès escompté. Mais, elles ont le mérite de (re)mettre sur la place publique les questions liées à l’extrême-droite, aux libertés, aux services publics. La lutte pour les libertés et contre l’extrême-droite doit s’inscrire dans le long terme et ne pas en rester à une seule date. Cela passe par la tenue d’initiatives larges et unitaires en faisant le lien avec les politiques libérales responsables du maintien voire du renforcement des idées d’extrême-droite. C’est pour cela que défendre des services publics sur tout le territoire avec des personnels titulaires est prépondérant dans la construction de ce front. En garantissant l’accès égalitaire à la santé, à l’éducation…, les services publics empêchent le sentiment d’abandon, participent au vivre ensemble.
Il nous faut donc investir tous les lieux de débats, d’élaboration de revendications. Les J3É seront la première étape de ce nécessaire bouillon d’idées, les UEMS à Nantes du 24 au 28 août la deuxième, la rentrée sociale de septembre-octobre une potentielle 3ème étape et ce cycle pourrait aller jusqu’en février 2022, date du prochain congrès fédéral.
Il convient donc, à nous ÉÉ, de participer activement à tous ces moments et de valider nos forces de propositions et de mobilisations en augmentant nos scores lors des élections internes de la FSU en octobre 2021.