Le néolibéralisme nuit gravement à la santé, l’École Émancipée peut aider à l’éliminer !
Lors qu’à la COP26, les chef·fes de gouvernement font la queue pour dire que la Terre brûle en incitant la·le voisin·e à faire toujours plus, les premières mesures sont loin de répondre aux urgences climatiques. Si lutter contre la déforestation et réduire les effets du méthane sont de bonnes choses, l’absence de contraintes sur les états et les entreprises, et le délai trop lointain, font de ces prétendus objectifs de pures déclarations destinées aux médias, non à sauver le climat. E. Macron est au diapason de ces occasions manquées en annonçant fièrement la construction de mini-centrales nucléaires plutôt que d’annoncer un vrai plan de développement d’énergies renouvelables.
Ces propositions largement en-deçà des enjeux (on est loin d’un changement profond de modèle économique et productif, dans une visée de sobriété), nous les retrouvons dans celles du gouvernement annoncées pour aider les jeunesses et lutter contre le chômage. Le nouveau contrat engagement jeune, qui liquide au passage la garantie jeunes, dispositif mis en place sous le quinquennat Hollande, institutionnalise l’entrée dans la vie active par la précarité et conditionne le versement d’une très petite indemnité (jusqu’à 500 euros) qui ne permettra pas de vivre dignement, à des contreparties qui laissent entendre que les jeunes privé·es d’emploi le seraient par manque de volonté, d’engagement justement. Cette mesure, tout simplement électoraliste, a un sens politique très clair si on la relie à la réforme de l’assurance chômage, machine à broyer les privé·es et les chercheur·euses d’emploi : celui de la restriction toujours plus grande de leurs droits.
Ne laissons pas cette période politique polarisée par les élections à venir et la montée des idées d’extrême-droite, dissoudre les questions sociale, économique, écologique. Elles nécessitent au contraire la mobilisation du camp de la transformation sociale. Nous devons pousser à des initiatives sectorielles, participer massivement à celles annoncées, comme celle du 25 novembre lors de la journée internationale pour l’élimination de la violence contre les femmes.
L’École Émancipée continuera, dans la FSU aux niveaux national et locaux, et dans ses syndicats nationaux, à porter un syndicalisme offensif à même de construire le rapport de forces nécessaire pour s’opposer aux politiques néolibérales en cours. Le renforcement de nos idées et revendications passe nécessairement par une École Émancipée plus forte dans la FSU.
C’est pourquoi, nous appelons les adhérent·es de la FSU à voter et à faire voter massivement pour l’École Émancipée du 4 au 25 novembre 2021.