La mise en place du bac Blanquer a donné un coup d’accélérateur à la répression syndicale dans notre milieu. Elle doit nous interroger sur notre rôle en tant que militantes et militants du SNES.
Des mobilisations d’élèves amènent parfois la police devant voire dans les établissements scolaires (comme ce fut le cas pendant trois semaines en mai dernier dans un lycée de Rennes où des élèves bloquaient contre la tenue des épreuves terminales du bac).
Dans ce genre de situation, il faut que les organisations syndicales soient présentes pour dissuader les violences policières et préserver les militantes et militants de l’établissement. Qui plus est, outre que cela constitue un principe du syndicalisme de lutte, en période de crise de la syndicalisation, cela ne pourra que favoriser la reconnaissance des collègues qui pourront ensuite se tourner vers le SNES.
Il est aussi essentiel d’informer les autres collègues syndiqué.es de ce qu’il se passe, par des communiqués que l’on peut diffuser, par la presse syndicale ou encore le site internet, ce qui permet de rompre avec l’éventuel isolement.
Au-delà, face à ce type de répression syndicale, il s’agit de former les collègues (de nous former), quant à nos droits.
Enfin, il s’agit de témoigner un soutien collectif, sous toutes les formes envisageables, dès lors que l’une ou l’un des nôtres, collègue ou élève, se retrouve, pour ses actions militantes, confronté.e à d’éventuelles sanctions.