« A cette rentrée la syndicalisation reste fragile », lit-on dans le texte.
Pourtant, après des années à perdre des batailles, on sent un frémissement en salle des prof.es, on sent qu’on est à un moment crucial, que pour la première depuis longtemps, pour la première fois tout court pour certain.es d’entre nous, on envisage de faire grève pour gagner. On voit des collègues qui habituellement ne se mettent pas en grève, déterminé.es à se mettre en mouvement.
Le SNES va devoir y prendre toute sa place et apparaître incontournable et indispensable. Il va devoir, avec la FSU, mettre en place une stratégie gagnante – qui passera par un appel ferme à la grève le 10 décembre qui ne soit pas un appel à la mobilisation « y compris » par la grève.
On apprend de nos défaites, et il ne doit pas s’agir comme en 2010 de faire des journées de grève puissantes mais isolées.
Le SNES doit impulser la mobilisation, la construire de façon à ce que les collègues s’en emparent, la rendre victorieuse.
C’est ainsi qu’il redonnera confiance dans la lutte et dans le syndicalisme.