- Comme le constate le texte UA, la part de lycée du public comptant 35 à 39 élèves par classe est passé de 25 % à 41 % entre 2012 et 2015.La moyenne du nombre d’élève par classe passe de 28,3 à 30.
- La carte des lycée ZEP, promis par le ministère depuis 2015 n’est toujours pas publiée.
- Les voies technologiques sont régulièrement la cible d’attaques visant à en réduire ses formations et enseignements. Sans parler du mépris ministériel pour la voie professionnelle.
- Enfin, l’organisation du baccalauréat est indigente (que ce soit en terme de contenus ou de temps de corrections). Mais le problème n’est pas tant dans le bilan, que dans les volontés à venir du ministère. Il annonce une réforme « cosmétique », mais en sous-main, se pose la question de la poursuite du LSUN du collège en lycée, avec son lot de fichage des jeunes et des listes interminables d’item de compétences… De plus, différentes associations de professeurs se préparent déjà à des nouveaux programmes en lycée. Cela devrait nous mettre la puce à l’oreille.
Raphaël Giromini (Créteil) : les lycées et l’éducation prioritaire
Si le lycée a été laissé de côté ces dernières années, aujourd’hui les mains du ministère se resserrent autour de son cou :