Sur la rentrée 2017, une petite musique a commencé à se faire entendre dans les interventions des secrétaires académiques mardi matin : « mais où sont les postes ? » Ces fameux 60 000 postes promis depuis 5 ans par Hollande…
Il ne s’agit pas pour l’école émancipée de faire manger son chapeau – ou sa cravate – à quiconque ici. Il s’agit pour nous tous d’exiger la création des postes nécessaires pour enseigner A ce titre, les 450 postes donnés en éducation prioritaire, ne sont qu’un redistribution des postes. Le SNES doit le dénoncer explicitement.
Le SNES-FSU doit mener une campagne auprès des collègues pour rappeler ses mandats (24 élèves maximun en collège ; 30 en lycée et 20 élèves dans l’éducation prioritaire). En excluant aucun moyen pour obtenir satisfaction de nos revendications.
Objectivement, il n’y a jamais de bon moment pour lutter. Nous sommes toujours pris par quelque chose, un bac blanc, des évaluations, un stage, des élections présidentielles ou législatives… Pour le dire autrement : on ne retient jamais ses forces pour plus tard, on les perd. C’est pourquoi, le SNES-FSU doit s’emparer de chaque moment où les collègues se mettent à bouger collectivement.
Aujourd’hui, cela veut dire un soutien aux luttes, notamment dans l’éducation prioritaire, par un appel à la grève le 27 janvier et par un don du SNES national à la caisse de grève. Cela passe par un soutien et une publicité aux établissement en grève sur les DHG. Le SNES-FSU doit interpeller dès maintenant, le ministre sur la rentrée à venir et alerter l’ensemble de la profession, par une campagne large dans chaque établissement (tract, US, etc.).