Le texte donne à voir un grand isolement du Snes Fsu : pas un mot de nos partenaires sur le terrain interpro, aucune piste d’action dans le cadre fédéral sur le terrain de l’éducation. On semble acter nos difficultés, alors qu’il faudrait au moins afficher nos ambitions, même si la situation est objectivement difficile, notamment sur le terrain interpro.
Sur les retraites on a besoin d’un arc intersyndical le plus large possible sur des bases revendicatives claires (qui de fait écarte les syndicats du pôle d’accompagnement), mais au-delà, il faut travailler à un front de lutte qui regrouperait tous les acteurs du mouvement social, les intellectuel.les, etc, pour réellement peser dans le débat public. Le Snuipp sait faire ce genre de chose sur les questions pédagogiques, la CFDT l’a fait sur les questions écologiques et se positionnant ainsi au centre du débat politique. Notre syndicalisme de transformation sociale doit être capable de le faire, et la FSU doit retrouver le rôle fédérateur qu’elle a joué autrefois.
Dans notre secteur, quelles campagnes fédérales mener avec les autres syndicats de l’éducation de la FSU ? Nous avons des combats communs sur les évaluations, les transformations du métier, la caporalisation des personnels, etc. Dans la perspective du CDFN mais aussi du prochain congrès nous devons faire des propositions de batailles réellement fédérales sur ces questions aux autres syndicats de l’éduc.