Les très chères affaires de certain-es candidat-es à la présidentielle coûtent également à la démocratie. Cette campagne nauséabonde n’en finit pas de surenchérir dans le grotesque, l’impensable et l’on se dit que le pire est peut-être à venir, le jour des résultats.
Fillon et son fameux « Et alors ? » n’en finit pas de s’excuser pour « ses erreurs »
La candidate du Front National, conspue la justice, alors qu’elle prétend prôner le rétablissement de l’ordre.
Les jeunes, futurs électeurs, ne comprennent plus rien à ce rapport à la justice, faisant le lien avec l’affaire Benzéma : #quand tu es mis en examen en France tu peux devenir président de la République mais tu ne peux pas jouer en équipe de France.
Les patrimoines déclarés de certains candidats sont édifiants : manoir, plusieurs maisons sur tout le territoire, emprunt pour 6 millions d’euros…Ces personnes-là estiment pouvoir représenter les Français : plus de 3 millions de privé-es d’emploi, plus de 3 millions de précaires, 8,8 millions de « pauvres »…
La fonction publique est attaquée, la culture oubliée des programmes. Pendant que les affaires s’étalent dans la presse, on ne parle pas du fond. Évincées des médias la manifestation contre les violences policières, les journées d’action de défense des services publics.
Et pendant ce temps, la Guyane hurle son désespoir, manifeste de façon historique pour montrer sa détermination. La situation est explosive depuis très longtemps, avec une détérioration des services publics, un abandon délibéré de toute une frange de la population alors que les Guyanais voient tous les jours des milliards partir en fusée. Un seul cri pour la Guyane : « nou bon ké sa ! ».
Le 1er mai, descendons la rue en chantant, notre drapeau rouge dans le vent. Retrouvons toutes et tous, salarié-es, privé-es d’emploi, retraité-es, dans la rue, massivement, pour faire entendre notre voix, celle des personnes qui luttent pour la démocratie, pour le respect du service public, de la dignité, de nos valeurs.