En mai 68, j’ai fait partie de tous ces jeunes gens révoltés par les injustices sociales, par la guerre du Vietnam, et qui rêvaient romantiquement d’un monde meilleur. Ce n’est qu’à partir de 1969 que je participe au salon de la Jeune Peinture et à d’autres expositions – Aspects du Racisme (dans le marais à Paris) ou 100 artistes dans la ville (à Montpellier) – et que je colle dans les couloirs de la Fac de Nanterre (où j’étais étudiant en philosophie) une fresque sur papier de 10 mètres de long…