Avant, je ne voyais pas mon père militer et ma mère avait arrêté de militer pour s’occuper de ses enfants, de nous. En 68, je me suis aperçue qu’une femme pouvait militer, c’était nouveau pour moi ! Quand je l’ai vue en plein dans le mouvement, je me suis dis que je ne resterai pas à la maison pour élever mes enfants. C’est ce qui a conditionné plus tard mon engagement dans le mouvement féministe…