Marcel Trillat : Au moment de la nuit des barricades du 10 au 11 mai à la Sorbonne, je tourne un reportage à Clermont-Ferrand sur Michel Debatisse, le secrétaire général de la FNSEA, avec Maurice Failevic comme réalisateur. Le tournage s’arrête, pour ne plus reprendre, avec la manifestation unitaire à laquelle je participe avec mon équipe. Et le soir du 13 mai je suis de retour à Paris, aux Buttes-Chaumont, dans un studio de la SFP, pour une AG de plusieurs centaines de personnes qui laisse libre cours à l’exaspération de tous les personnels vis-à-vis de la tutelle de l’état. Je crois que la grève générale se décide à ce moment-là…