La 8ème journée de mobilisation contre la loi travail a montré l’importance et la permanence du refus de la loi Travail. Blocages, manifs … les ingrédients pour faire converger les luttes sont là.
Et pourtant le gouvernement les médias avaient mis le paquet sur les violences, contre la CGT et ces « salauds » de grévistes. Cela montre que, malgré le matraquage médiatique, la population ne s’est pas laissé berner : les sondages donnent toujours une large majorité à l’exigence du retrait.
Nous savions déjà que Hollande Valls n’avaient ni le soutien des citoyens, ni de majorité à l’Assemblée avec l’utilisation inacceptable du 49.3, et voici que même au PS certains essaient de trouver une porte de sortie. Pour autant il ne suffira pas de toiletter l’article 2, comme le proposent certains, pour que l’accord d’entreprise soit soumis à la branche avant plutôt qu’après pour donner un avis dont on ne sait pas s’il serait contraignant ou … consultatif, il s’agit de revenir à une hiérarchie des normes protectrice.
La minorité qui bloque ce n’est pas l’intersyndicale, ce ne sont pas les grévistes, c’est le gouvernement. La porte de sortie c’est le retrait de la loi.
Le gouvernement joue la division en isolant la CGT. Mais depuis le début l’intersyndicale est à 7 organisations, elles sont toujours là et elles représentent la majorité des salarié-es.
La manifestation nationale du 14 juin et la votation sont les deux prochains rendez-vous qui doivent montrer que la majorité est bien dans la rue et non au gouvernement, est bien pour le retrait de cette loi de régression sociale.
Dans le même temps, nous devons assurer la réussite de toutes les initiatives qui auront lieu.
En gagnant cette mobilisation, nous pèserons aussi sur les remises en cause prévisibles des services publics, de la Fonction publique et de nos statuts : le rapport Laurent sur le temps de travail des fonctionnaires montre que le gouvernement n’a pas qu’un fer au feu.
Tous ensemble en grève et dans la rue à Paris pour gagner le retrait de la loi travail !