MOTION ACTION proposée par l’Ecole émancipée au Congrès National de Clermont Ferrand
Après les grèves majoritaires du 18 décembre et du 8 février, de la manifestation du 20 janvier, la mobilisation a débuté de manière massive et unitaire. Les délais entre les différents appels, le manque de coordination syndicale des actions locales, n’ont pas favorisé la montée en puissance de la mobilisation, le maintien de l’unité syndicale, et ont limité le succès de la grève du 20 mars. Pourtant les collègues restent toujours mobilisés et multiplient les actions de résistance dans leur établissement.
Le congrès du SNES continue d’exiger:
● L’abrogation des décrets Robien sur la réécriture des décrets 50.
● Le rétablissement des postes supprimés,
Auquel s’ajoute aujourd’hui
● La non application de toutes les préconisations du rapport Lunel
Ce n’est qu’à ces conditions que la rentrée 2007 peut être préparée de façon acceptable.
Jusqu’à présent, nous nous sommes adressés au gouvernement, aux partis politiques, aux candidats aux élections présidentielles pour qu’ils prennent leurs responsabilités. Au-delà des promesses, nous savons qu’il n’y a pas eu de trêves électorales et qu’il n’y aura pas d’état de grâce.
Par conséquent, si nous gagnons, ce sera grâce à la lutte, continuons à occuper le terrain!
Nous continuons de demander satisfaction et les présidentiables doivent bien savoir que, dès le lendemain de l’élection, ils trouveront le dossier de l’école sur sur le devant de l’actualité.
Poursuivre l’action
Le congrès du SNES appelle les collègues à poursuivre et à élargir l’action sous toutes les formes qu’ils ont choisi collectivement : boycott d’épreuves communes, vote contre la DHG, refus de toutes tâches supplémentaires, occupation d’établissement, grève (d’établissement ou académique), rassemblement, manifestations et rassemblements…
Les sections départementales et académiques feront le nécessaire pour développer et aider à la coordination de ces actions. Elles organiseront toutes formes d’action susceptibles de rendre la mobilisation la plus visible possible.
Ces actions ne peuvent se comprendre que dans la perspective d’une mobilisation nationale susceptible de nous faire gagner, laquelle doit être annoncée dès maintenant
Le SNES a engagé un plan d’actions dès la rentrée 2006; dans ce cadre il convient d’amplifier l’action, et de monter d’un cran dans la mobilisation pour faire converger les batailles engagées et faire valoir notre exigence pour le système éducatif avant la fin de l’année scolaire.
C’est pourquoi le congrès se prononce pour une grève nationale de toute l’éducation avant la mi -mai: pour cela, il s’engage à ce que le SNES
– réunisse les collègues dans les assemblées générales dans le but de permettre la mobilisation la plus large de tous les personnels le second degré,
– s’adresse aux parents et à l’ensemble de la population pour faire entendre et partager nos revendications et nos ambitions pour l’école,
– défend à l’intérieur de la FSU le mandat de la nécessité d’une grève nationale sur l’école,tant il est vrai que c’est toute l’Education qui est la cible de ces attaques.
– s’adresse avec la FSU à l’ensemble des organisations syndicales pour proposer de réaliser l’unité dans l’action,
– en dernier lieu, dans le cas où l’unité ne serait pas possible, et sans accord de la part de la FSU, le SNES prendra ses responsabilités pour mener une action de grève dans le second degré,
Contre la destruction du service public d’Education nationale, contre le développement de la précarité à tous les niveaux, l’heure est toujours à l’action !