Lors du congrès du Mans, la FSU réaffirmait son opposition au projet de Notre Dame des Landes (NDDL).
En Mars 2016, un rapport commandé par le ministère de l’écologie démontrait clairement le surdimensionnement du projet de Notre Dame des Landes (NDDL) mais surtout la possibilité de l’aménagement de l’aéroport actuel, remettant ainsi en cause plus de 10 ans de mensonges d’Etat.
Après les avis négatifs de plusieurs agences publiques (du Comité de scientifiques chargés d’évaluer la méthode de compensation, l’avis négatif par voie de conséquence de la Commission d’enquête publique au titre de la loi sur l’eau, l’avis négatif du Conseil National de Protection de l’Environnement, l’avis négatif du Conseil Supérieur du Patrimoine naturel…) ;
Après les mobilisations citoyennes massives, notamment fin février, et donc après ce rapport ouvrant de nouvelles perspectives, on pouvait espérer que le gouvernement renonce enfin à ce projet inutile économiquement et nocif écologiquement.
C’était sans compter sur Manuel Valls pour qui Il semble inconcevable de laisser gagner un mouvement social. C’est ainsi qu’une pseudo consultation a été mise en place :
- consultation sur le seul département de Loire-Altlantique, département le plus favorable au projet de NDDL, excluant de facto l’ensemble des citoyens et des contribuables des autres départements de la région et de la Bretagne, régions finançant pourtant le futur aéroport,
- consultation sur un seul département sur un projet dont les conséquences écologiques ne se limiteront pas aux frontières administratives de celui-ci !
- consultation sans cadre juridique garantissant l’égalité entre les deux parties, permettant ainsi aux partisans du oui de bénéficier des fonds publics, via la communication du département ou de la Région pour mener leur propagande
- Consultation biaisée donc, dénoncée dès le départ par les opposants à NDDL. (cf. http://www.ecoleemancipee.org/spip.php?article2200 )
Sur ce sujet, Manuel Valls a donc réussi le tour de force de défendre un projet aniti sociale, non favorable à l’emploi (comme la CGT l’a démontré), anti écologique et on respectueux des conclusions de la COP21, et en utilisant des procédés pervertissant les principes de consultation des citoyens.
Pour toutes ces raisons, la FSU doit appeler à être massivement présent le 8 octobre prochain à Notre Dame des Landes, d’autant que la menace d’une expulsion militaire se fait de plus en plus concrète.