J’interviens très brièvement pour l’EE sur le projet de loi sur la sécurité globale qui, comme les autres sujets, relève de l’urgence.
Cette loi liberticide va limiter le droit de filmer les forces de l’ordre, renforcer les outils technologiques de surveillance notamment lors des manifestations, remettre gravement en cause la liberté d’informer et nos libertés fondamentales, ouvre la porte à des dérives sécuritaires par son arsenal juridique, etc, etc.
ll est urgent de réagir pour que les violences policières ne soient pas passées sous silence, pour conserver des contre-pouvoirs citoyens nécessaires en démocratie et dans un État respectueux du droit international.
Par conséquent, même s’il y a des éléments dans le texte Droits et Libertés, il nous semble qu’il faudrait aussi qu’une mention, en termes d’action, soit insérée dans le texte général, par exemple pour dire que le SNES soutient et participe aux mobilisations qui ont déjà commencé sur le sujet car, comme je le mentionnais déjà hier, nous devons reprendre le chemin de la rue et ne pas la laisser à ce gouvernement qui rêve de rues désertes, sans mobilisation.
Quand on sait ce qui se passe dans l’éducation en termes de répression, on voit que ces lois sont dangereuses pour notre démocratie donc nous tenons encore là un levier de mobilisation de la profession, en plus des autres, plus corporatives.