La situation actuelle après les annonces d’enfumage sous forme de recul du gouvernement montre que les services publics vont être encore plus mis à l’épreuve. Cela doit nous éviter tout atermoiement et nous faire appeler clairement à la grève le 14/12. Articulée avec des suites : le 15 aux côté des gilets jaunes le 19 sur les questions strictement éducatives, en janvier sur la fonction publique ; toutes les occasions sont à prendre pour augmenter le rapport de force.
La violence dont sont victimes les lycéen·nes en ce moment doit aussi nous inciter à nous lancer pour ne pas les laisser isolé·es. Ainsi nous devons demander l’arrêt de toutes les poursuites à l’encontre des manifestant·es actuellement. Les lycéen·nes ont bien compris le lycée de la sélection que leur prépare Blanquer.
La situation actuelle ne doit pas nous faire laisser de côté des questions moins centrales, je pense en particulier à la récente circulaire sur les missions des professeur·es principal·es qui nécessiterait un appel clair au boycott de la fonction.
Les collèges ne doivent pas non plus être oubliés au regard de l’actualité, la loi Blanquer prépare un certain nombre de dérèglementation autour de l’école du socle et des échanges de service entre école et collège qu’il nous faut combattre. Dans cette même loi, la formation des enseignant·es est mise à mal, un travail fédéral doit être entrepris pour mobiliser l’ensemble des concerné·es, notamment en appelant dans les ESPE à des assemblées générales.
Le climat sécuritaire, qui ne manquera pas de se renforcer à nouveau suite aux odieux assassinats ayant eu lieu à Strasbourg hier soir, ne manquera pas de se renforcer et il se voit dans une certaines militarisation de l’école : Stages commandos pour les chef·fes, nomination de militaires à la DGESCO ou dans les bahuts, mise en place du service national universel ; ce sont autant de signes qui doivent nous alerter.
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