Les collègues ont en effet besoin d’être réarmés, mais pas uniquement sur les questoins de métiers, de carrière, de rémunération… Ils ont besoin d’être réarmés politiquement, pour ce faire il est nécessaire que nous exposions clairement la nature des politiques menées ; ce que nous faisons souvent avec trop de timidité tendant à présenter des moindres reculs comme des avancées. On peut valoriser l’action syndicale sans euphémiser les graves conséquences des réformes.
Aussi le matériel de mobilisation doit s’améliorer, cette année il est arrivé souvent tard et en décalage dans ces mots d’ordre avec ce qu’il était nécessaire d’affirmer.
Sur l’action, j’insiste à nouveau sur la nécessiter de poursuivre des mobilisations à l’échelle fédérale voire interprofessionnelle, nous semblons pour le moment nous limiter à valoriser des mobilisations qui surgiraient localement à la rentrée. Aussi, sur ceplan, la tenue d’AG est un facteurs essentiel de la construction des mobilisations.
Les élections professionnelles qui approchent nous incite à prendre l’initiative sur ce terrain et à ne plus suivre un jour la CGT et Solidaires dans l’action et le lendemain L’UNSA et la CFDT dans les concertations. Cela nous permet de choisir notre positionnement, clairement dans le syndicalisme de transformation sociale.
Dans le même registre nous ne comprenons pas pourquoi l’initiative n’est pas prise de faire de l’agitation sur des annonces, qui souvent se concrétisent (l’exemple le plus récent étant la sortie prochaine d’une circulaire sur les missions des professeur-es principa-les-ux.