Intervention conclusive au débat général
Je réagis sur deux points : la revalorisation et le numérique.
Sur le « Grenelle des enseignants » : place-t-on l’espoir de négocier a froid une revalorisation digne de ce nom ?
Non.
Donne-t-on de réelle perspectives de mobilisation pour nos salaires dans cette période difficile ?
Non.
Ainsi ne donnons pas à Blanquer le crédit de devenir raisonnable et d’infléchir de manière conséquente sa politique sous la seule impulsion du SNES, si forte soit cette impulsion.
Enlevons le « à ce stade ».
Sur le numérique le niveau d’équipement des établissements n’est pas le seul obstacle aux lubies distancielles du ministère. Quand bien même les vieilles bécanes et les connexions anémiques prendraient fin dans les bahuts, il ne serait absolument pas souhaitable de pouvoir mettre en place ce que le ministère imagine tant ce serait déshumanisant, mauvais pédagogiquement, moins de ce que nous revendiquons.