En validant la quasi totalité du projet de loi renforçant le pass sanitaire, le conseil constitutionnel donne raison à E Macron et sa gestion autoritariste de la pandémie. Personne n’est dupe que les débats aux parlements ne sont que de façade car l’omnipotent président a décidé. Cette dérive autoritaire d’un pouvoir centralisé est à combattre car elle a des incidences toujours plus grandes sur nos libertés. Le conseil constitutionnel a invalidé la possibilité de ne pas reconduire un CDD en l’absence de vaccination. Mais, dès le lendemain, la ministre E Borne s’est empressée de répandre dans la presse le contraire : les licenciements pourront avoir lieu, il en va de la survie de l’économie. Soyons vigilant.es car viendra peut-être rapidement le tour de l’ensemble des agent.es de la Fonction Publique d’être menacé.es dans leur emploi en cas d’absence de pass sanitaire. La vaccination collective et de masse est le cœur du problème car elle permettra de lutter efficacement contre la pandémie. Il est donc urgent de mettre les moyens pour l’effectuer auprès de l’ensemble de la population, de déplacer les centres de vaccination dans les quartiers, les entreprises, les administrations. Plutôt que la menace, il est préférable d’user de pédagogie et d’aller vers les gens. Dans le même temps, il faut lever les brevets pour que l’ensemble des pays ait accès aux vaccins, accaparés pour l’instant par les pays les plus riches. C’est une question de bon sens car la pandémie étant mondialisée, le virus – les virus mutants – pourra toujours se déplacer d’un continent à l’autre apportant son lot de lettres grecques avec lui.
Il est donc de notre responsabilité de construire un front commun contre la dérive autoritaire d’E Macron, les attaques à l’encontre des travailleur.euses via des lois « santé » mais aussi de revendiquer des moyens pour la Santé. Il ne faut pas focaliser non plus toutes nos analyses et énergie sur cette question car on pourrait oublier facilement que pendant ce temps, la Terre brûle.
Du pourtour méditerranéen à la Californie en passant par la Sibérie, des gigas incendies détruisent la végétation et la faune, tuent des habitant.es … Le réchauffement climatique est responsable de ces catastrophes naturelles et fermer les yeux devant ces désastres est inacceptable. Les questions écologiques, les mesures à prendre pour lutter contre ces évènements sont primordiales. Là aussi, notre responsabilité – et encore plus à la lecture du rapport alarmant du GIEC – est engagée pour aujourd’hui et pour demain. Il faudra que l’on y réponde dans les semaines à venir.