Première grève dans le paysage syndical depuis de longs mois, la grève que nous avons menée jeudi dernier doit être un premier pas vers une mobilisation d’ensemble contre les politiques d’austérité.
En effet les mesures prises par le gouvernement actuel se placent de plus en plus sur les traces des gouvernements de droite qui l’ont précédé. L’emploi public est toujours sacrifié par la MAP (nouveau nom de la RGPP) tandis que les licenciements dans les entreprises ne sont accompagnés que des gesticulations du ministre Montebourg sans qu’aucune mesure ne viennent contrarier l’appétit de profit des actionnaires.
L’apothéose nous vient du ministre de droite oublié dans la nouvelle mandature : M. Valls qui se félicite de maintenir les chiffres d’expulsions d’immigrés sans-papiers.
Il ne reste à la droite pour se distinguer que de battre le pavé contre une des seules mesures pour lesquelles le gouvernement peut être approuvé : la loi pour le mariage pour toutes et tous.
La mobilisation devient donc urgente, le financement des services publics à la hauteur de leurs besoins sont essentiels, ce n’est qu’une question de choix politique. L’argent fut bien trouvé pour mener une guerre discutable au Mali, elle peut l’être pour des services publics de qualité.
Heureusement, les suites données à la récente grève sont déjà visibles :
le 12 février prochain une grève est prévue dans le premier degré, appelée par le SNUipp, la CGT et Sud, pour les militants de l’école émancipée cette perspective n’est pas suffisante une grève de l’ensemble des salariés de l’éducation est nécessaire,
elle devra s’amplifier et rejoindre la mobilisation des salariés de PSA, Renault, Goodyear…
Tous les salariés jetés à la rue devront l’arpenter jusqu’à la satisfaction des revendications légitimes que nous portons toutes et tous !