C’est la nouvelle façon d’avancer du Snes !
En effet, lors du BDFN du 2 mars dernier, il se prononçait pour une participation minimale à la journée du 9 avril prochain, c’est à dire dépôt d’un préavis de grève pour couvrir celles et ceux qui voudraient faire grève et basta (don’t act).
L’EE s’est insurgée contre cette position, pour la faiblesse de ladite position mais également parce qu’aucune instance officielle du Snes n’avait été consultée au sujet du 9.
La consultation n’avait été faite qu’en direction des UA qui n’étaient pas en vacances… Finalement, lors du BN du 3 mars, c’est pour un appel franc et volontaire que le Snes s’est prononcé, à condition que les autres syndicats de la fonction publique en fassent autant… . (Dont acte.)
Même rétropédalage en ce qui concerne le décret Peillon, ou plutôt les circulaires d’application des ORS et des IMP.
Combien de fois, depuis un an, l’EE n’a t-elle pas crié haut et fort, dans toutes les instances, que ce décret ne confortait pas nos statuts ?
Notre direction syndicale s’offusque aujourd’hui de ces circulaires qui réaffirment les hiérarchies intermédiaires ; qui ont trouvé le moyen de faire faire des heures sup malgré les pondérations en Rep+ ; qui nous imposent noir sur blanc les heures de vie de classe… Le Snes essaie désormais de rattraper le temps perdu en rédigeant des tracts, en envoyant des mails aux syndiqués tout en essayant de ne pas montrer à quel point il s’est fait avoir.
Il nous reste donc un mois pour mener campagne pour un mouvement (enfin !) interprofessionnel contre l’austérité. Un mois pour mobiliser (motiver ?) nos collègues, pour entrer en lutte car vu les échos qu’on peut avoir de la réforme du collège et du nouveau socle commun, les batailles à venir risquent d’être nombreuses ! Lire la suite dans le fichier joint.