La révélation du projet de loi « d’autonomie des universités », le 19 juin, 3 jours avant sa présentation au CNESER (où il a été rejeté), a au moins permis que les syndicats des personnels du supérieur (dont, pour la FSU, le SNESup, le SNCS et le SNASUB) et l’UNEF s’aperçoivent que leur ministère voulait vraiment faire voter la loi en juillet et que la « concertation » commencée au début du mois n’avait été qu’un leurre grossier.