- édito de l’équipe responsable de l’école émancipée
Alors que les désastres écologiques se multiplient un peu partout dans le monde – incendies au Canada, invasion de criquets en Afghanistan, nappes phréatiques désespérément basses, etc. – les pays riches continuent leur mise en garde à l’encontre du réchauffement climatique sans mesures coercitives. Le PDG de Total peut ainsi se targuer d’augmenter les salarié·es de 2 %, lui qui s’est augmenté de 10 %. Quant aux dividendes, ils sont toujours aussi importants puisque la vente des énergies fossiles est toujours en hausse malgré les appels du secrétaire général de l’ONU à ce que cela cesse.
Le capitalisme est responsable de ce déni de réalité car les profits valent bien plus qu’une planète protégée. La réponse gouvernementale à cette urgence de la lutte pour le climat est la dissolution des « Soulèvements de la terre ». Il est vrai que l’entre-soi est toujours préférable surtout quand il s’agit de gonfler son compte en banque. Répondre aux crises climatiques est une urgence mondiale et le libéralisme économique des gouvernements occidentaux ne pourra y répondre.
Il faut donc réfléchir aux alternatives politiques, sociales nécessaires pour répondre à ces crises. Le syndicalisme ne peut s’exonérer de travailler à ces alternatives. Il doit prendre ces questions à bras-le-corps car le monde de travail doit, lui aussi, se poser les bonnes questions et proposer des alternatives. Il est ainsi urgent de parler de semaines de 4 jours, de 32 heures, d’investissements pour lutter contre les passoires thermiques, de développer les énergies renouvelables partout dans le monde, de la place des services publics et des agent·es dans ces politiques…
Les batailles à Sainte-Soline, sur la ligne de chemin de fer Lyon-Turin seront incontournables tant que les logiciels gouvernementaux ne changeront pas. Il est important qu’en cette période à risques, la FSU dise sa disponibilité à lutter contre les projets inutiles et à proposer des alternatives.
Mention spéciale :