Edito – Le 2, dans la rue et après on continue

  • édito de l’équipe responsable de l’école émancipée

Le 2 décembre, nous serons de nouveau en grève et dans la rue à l’appel de l’intersyndicale à trois CGT, FSU et Solidaires. Les autres partenaires syndicaux ont, malheureusement, cédé aux sirènes de Lecornu et du PS pour instiller doute et division. Alors que cette réforme ne peut être décalée : elle doit être abrogée et nous devons obtenir le retour à 60 ans et 37,5 annuités. Cette journée du 2 est donc une étape essentielle dans notre lutte légitime contre ce gouvernement qui prône un libéralisme autoritaire dont l’austérité est le mantra. Ne pas être en grève et dans la rue le 2 décembre est une faute car les travailleur·euses vont subir ce budget : pas d’augmentation de salaires, suppression de plusieurs milliers d’emplois, démantèlement des services publics … 

Le 2 décembre ne peut être une journée isolée et doit s’inscrire dans un calendrier revendicatif car notre camp de luttes et de transformation sociale ne peut laisser le champ libre au RN et au « bloc central », minaudant avec le PS, et toujours intraitable avec la défense des intérêts de la bourgeoisie. Il faut se projeter vers des mobilisations interprofessionnelles ou sectorielles. En effet, les attaques annoncées par E. Geffray contre l’École nécessitent une riposte à leur hauteur : comment ne pas s’opposer collectivement à un plan social de suppressions de milliers de postes qui succède à celui de l’an dernier ? La FSU doit prendre ses responsabilités et mettre en débat la construction d’une mobilisation inscrite dans la durée sur l’École, de la maternelle à l’université.

Il est important que nous soyons à l’offensive car face à nous, l’extrême-droite avance ses pions avec comme objectif de prendre Matignon puis l’Élysée.  Il nous faut travailler avec les OS, les associations et les partis politiques à des alternatives politique, économique, sociale, féministe, écologique du type du programme du nouveau Front Populaire,  à même de faire gagner notre camp social.