À l’École Émancipée nous considérons que la défense de notre statut passe par la titularisation des non-titulaires.
Aujourd’hui, la dégradation de nos conditions de travail s’accompagne d’un recours accru à la précarité. Qu’iels soient enseignant·es, AESH, AED ou PsyEn : les précair·es toujours plus nombreux·ses dans le service public d’éducation. D’un côté, la macronie supprime des postes, de l’autre elle embauche plus de contractuel·les moins payé·es et avec moins de droits. La loi prévoit de limiter la précarité, mais l’EN multiplie les temps partiels et la succession des contrats : il faut attendre 6 ans avant un CDI éventuel, quand le code du travail ne prévoit que 2 renouvellements en CDD. De plus, les conditions à l’embauche restent inférieures aux garanties statutaires et inégalitaires selon les rectorats.
Jusqu’ici, les plans de titularisation n’ont pas permis de résorber la précarité : nombre d’enseignant·es non-titulaires ont été recalé·es aux concours réservés, mais continuent pourtant d’exercer de façon précaire ! C’est inique et méprisant pour ces collègues.
Le « choc des savoirs » entend encore utiliser les plus précaires pour « boucher les trous » dans les équipes de maths et de français. Refusons cette mise en concurrence généralisée. Faisons bloc pour la défense de nos métiers et de nos droits collectifs ! Pour cela, exigeons la titularisation et le réemploi de tous et toutes !