A L’École Émancipée, nous considérons que les tendances ou courants de pensée sont un pilier fondamental de la démocratie interne de notre syndicat et une force pour le SNES-FSU.
En tant que tendance minoritaire, nous avons fait le choix de participer aux exécutifs pour construire notre syndicat aussi bien dans les instances que dans les luttes.
Le pluralisme, ce n’est pas la division. Au contraire, c’est la garantie d’un débat ouvert, celle d’adhérer à un syndicat où il est possible d’avoir des positions nuancées, différentes, quel que soit le sujet.
Pour nous, la force du syndicat, c’est sa base. Les élu·es École Émancipée sont attaché·es à une démocratie interne constructive afin que chaque adhérent·e puisse connaître et utiliser au mieux l’outil syndical. Nous pensons que davantage d’horizontalité à l’intérieur de notre syndicat, doit permettre aux adhérent·es de s’approprier les enjeux.
Renforcer le pluralisme et l’École Émancipée, c’est permettre à chacun·e d’avoir sa place, c’est inciter à la participation effective de tou·tes nos adhérent·es confronté·es à des choix et donc d’être davantage armé·es pour un syndicalisme plus offensif.
Dans la période actuelle où les attaques contre les services publics sont incessantes, où les mouvements sociaux sont de plus en plus criminalisés et où l’extrême droite ne cesse de progresser, il est plus que nécessaire d’avoir un SNES-FSU offensif, en ordre de bataille. Pour un syndicalisme combatif, nous avons besoin de faire vivre la démocratie interne et le pluralisme.