A quelques jours des élections présidentielles, on continue de nous expliquer que les inquiétudes sur la notation de la France sont importantes, que des réformes seront nécessaires pour que l’on puisse encore emprunter…
En bref, selon une grande partie des médias, quel que soit le président élu, il n’aura d’autre choix que d’imposer aux salari-é-es des mesures d’austérité pour leur faire payer la crise, et bien irresponsables seraient ceux qui auraient l’intention de résister et de se mobiliser…
Pourtant, suite aux mesures d’austérité sans précédent imposées par son gouvernement, suite à la casse du droit du travail, l’Espagne a connu jeudi 29 mars une journée de grève générale où des millions de manifestants sont descendus dans la rue.
En suivant l’exemple du peuple grec et celui du peuple espagnol, nous devons dès à présent montrer que d’autres choix sont possibles, que ce n’est pas aux populations de payer cette crise !
Au lendemain des élections présidentielles et législatives, quel qu’en soit le résultat, nous devrons nous mobiliser contre les plans d’austérité que l’on nous promet, contre les suppressions de postes dans les services publics, contre les expulsions de sans papiers, pour défendre notre protection sociale, pour l’annulation de la dette…
Alors, dès maintenant, dégageons Sarkozy et sa politique et préparons les luttes sociales !