Parents et enseignants sont bien placés pour savoir à quel point ce genre d’histoire est criante de vérité. La tyrannie des marques est un des maux les plus répandus dans les cours de récréation, aliénation moderne qui n’épargne pas les enfants qu’on sait être parmi les cibles favorites des publicitaires. D’où l’importance de pouvoir ouvrir le dialogue sur ce sujet souvent brulant. C’est tout l’intérêt de cet album aux illustrations expressives et drôles d’Olivier Tallec. Comme Joseph, beaucoup d’enfants peuvent se demander au fond s’ils veulent vraiment céder aux sirènes de tel ou tel produit de marque pour ses qualités intrinsèques (« des coussins d’air aérodynamiques anti-chocs » en l’occurrence pour les « Mike Air » tant convoitées) ou bien plutôt pour échapper aux moqueries de camarades guère inspirés. Je vous rassure, Joseph trouvera bien une raison de se réconcilier avec ses nouvelles baskets. [*Joy Sorman et Olivier Tallec, Pas de pitié pour les baskets (Hélium).*]
Culture. Mal dans ses baskets
Depuis des mois Joseph rêve d’avoir les baskets super chouettes « Mike Air » qui trônent dans la vitrine du magasin de sport du coin de la rue et sur les panneaux publicitaires de l’arrêt de bus. Il en a bien parlé à sa mère mais il faut attendre que les siennes soient usées. Ce qui ne manque pas d’arriver et Joseph se voit déjà chaussé des précieux « Mike Air ». Las ! Sa mère refuse de les acheter et lui ramène en lieu et place des baskets ridicules. Sa déception et son amertume paraissent incommensurables : retourner à l’école, chaussé de ces minables baskets… Il doit supporter les quolibets de ses camarades : des baskets qu’on dirait « trouvées dans la rue » !
Parents et enseignants sont bien placés pour savoir à quel point ce genre d’histoire est criante de vérité. La tyrannie des marques est un des maux les plus répandus dans les cours de récréation, aliénation moderne qui n’épargne pas les enfants qu’on sait être parmi les cibles favorites des publicitaires. D’où l’importance de pouvoir ouvrir le dialogue sur ce sujet souvent brulant. C’est tout l’intérêt de cet album aux illustrations expressives et drôles d’Olivier Tallec. Comme Joseph, beaucoup d’enfants peuvent se demander au fond s’ils veulent vraiment céder aux sirènes de tel ou tel produit de marque pour ses qualités intrinsèques (« des coussins d’air aérodynamiques anti-chocs » en l’occurrence pour les « Mike Air » tant convoitées) ou bien plutôt pour échapper aux moqueries de camarades guère inspirés. Je vous rassure, Joseph trouvera bien une raison de se réconcilier avec ses nouvelles baskets. [*Joy Sorman et Olivier Tallec, Pas de pitié pour les baskets (Hélium).*]
Parents et enseignants sont bien placés pour savoir à quel point ce genre d’histoire est criante de vérité. La tyrannie des marques est un des maux les plus répandus dans les cours de récréation, aliénation moderne qui n’épargne pas les enfants qu’on sait être parmi les cibles favorites des publicitaires. D’où l’importance de pouvoir ouvrir le dialogue sur ce sujet souvent brulant. C’est tout l’intérêt de cet album aux illustrations expressives et drôles d’Olivier Tallec. Comme Joseph, beaucoup d’enfants peuvent se demander au fond s’ils veulent vraiment céder aux sirènes de tel ou tel produit de marque pour ses qualités intrinsèques (« des coussins d’air aérodynamiques anti-chocs » en l’occurrence pour les « Mike Air » tant convoitées) ou bien plutôt pour échapper aux moqueries de camarades guère inspirés. Je vous rassure, Joseph trouvera bien une raison de se réconcilier avec ses nouvelles baskets. [*Joy Sorman et Olivier Tallec, Pas de pitié pour les baskets (Hélium).*]