Romain Gentner (BN, Grenoble)
Nous sommes dans un moment historique qui sera déterminant pour les années à venir. Nous devons y répondre par un plan d’action qui nous permettra de gagner. Les journées d’action ont été massives et nous ont permis de nous rendre visibles et il faut effectivement une journée rapprochée, mais elles n’ont pas suffi. Il faut soutenir les actions qui ont lieu sur le terrain, c’est pourquoi il faut compléter le texte par cet amendement dans la partie action :
« Le SNES et la FSU mettent toute leur énergie à renforcer toutes les initiatives locales en les rythmant au niveau national : un jour occupation des places, un jour interpellations des élu-es et des représentant-es de l’Etat, un autre blocage de l’économie : barrage filtrant des ronds-points, blocage des zones industrielles, des dépôts pétroliers, des centrales électriques, des dépôts de bus et des centres de tri de déchets, etc. »
Il faut également mettre davantage en cohérence les profondes attaques et transformations du système éducatif : embrigadement, mise au pas, mise au service de l’employabilité :
paragraphe « En collège … » Après la première phrase, ajouter : « Quand une discipline manque d’enseignant-es, le ministère la supprime sans aucune considération pour la qualité des enseignements dévolus aux élèves, au lieu de revaloriser les métiers pour renforcer leur attractivité. Le projet du ministère pour le collège est maintenant dévoilé : en faire le premier pallier d’orientation dès la 5ème avec des demi-journées d’information sur les métiers et la mise en place de l’apprentissage dès la 5ème. Le gouvernement remet en place le travail des enfants de 12 ans et renforce le tri social, sur le modèle allemand où la sélection a lieu à l’âge de 10 ans. Le SNES combattra ce projet d’école ultralibérale au service du patronat. »
et faire remonter le dernier paragraphe sur le SNU juste après ce paragraphe et ajouter après « domestication » : « et d’embrigadement »