Sur les conditions de travail :
Il nous semble qu’il manque un paragraphe pour dénoncer la dégradation des services publics, des conditions de travail et du climat social en général, dégradation que les récents suicides de collègues et les décès de plusieurs lycéens en Seine Saint-Denis mettent en lumière de façon dramatique.
Sur les E3C :
Nous nous félicitons de l’évolution du texte initial et de la décision de lancer une pétition papier pour demander la suppression des épreuves de janvier. Ce mandat initié par le SNES a été bien diffusé et il est désormais bien connu des collègues. Pour le faire vivre, la pétition papier est un moyen efficace de créer une dynamique en salle des professeurs, de rendre les collègues acteurs dans cette mobilisation contre les E3C.
On pourrait imaginer une remise collective de la pétition dans les rectorats organisée par les S3. Cela permettrait de fédérer les établissements entre eux autour de revendication et d’action communes.
D’autre part, le SNES doit au niveau national contacter les fédérations de parents d’élèves et les organisations lycéennes afin qu’a minima elles nous rejoignent sur la demande de suppression des épreuves de janvier à laquelle les élèves ne sont pas préparés.
Enfin, il ne faut pas s’interdire de mettre en débat dans les salles des professeurs tous les moyens de montrer notre refus des E3C : refuser de choisir les sujets, refuser de surveiller, de corriger…
Nous voyons bien que l’exaspération des collègues est forte et le SNES ne doit pas être en dessous de ce que les collègues sont prêt-es à faire.