Nous vous remercions pour les efforts effectués sur les textes pour caractériser l’horreur qui se produit et se renforce à Gaza, aujourd’hui même. Il s’agit bien d’un génocide et le SNES, à ce stade ne peut qu’exiger explicitement non seulement la paix juste et durable entre Israëliens et Palestiniens sur la base du droit international (comme mentionné) mais également la fin du génocide commis par l’Etat d’Israël. Je rejoins la remarque d’Emancipation et de Lyon à ce sujet.
En effet, notre volonté a toujours été de ne prendre des positions que si elles sont « compatibles avec l’état du droit international tel qu’il ressort des instances ayant compétences à le formuler, l’interpréter et le faire appliquer ». Améliorer le texte initial, reconnaître l’organisation d’un génocide par le gouvernement israëlien, c’est rentrer dans ce cadre.
Car, au grand dam du gouvernement fasciste israélien, ces instances du droit international n’hésitent plus à caractériser le génocide en cours contre la population palestinienne. Encore hier, une commission d’enquête de l’ONU était claire sur ce point.
Par ailleurs, face à ces crimes contre l’humanité, la reconnaissance très tardive de l’État palestinien par la France ne peut être une fin en soi. D’où la mention dans le texte de véritables sanctions à mettre en place, à l’image de ce qui a été fait en Espagne ou en Irlande, doivent être prises.
En outre, le texte devrait mentionner la campagne BDS, et les autres actes de la société civile pour entraver l’effort de guerre du gouvernement Netanyahu. Ils ne doivent plus être criminalisés. Et les actions syndicales, comme celles de nos camarades dockers pour bloquer les envois d’armes, doivent être clairement soutenues par le SNES-FSU.