Les gouvernements s’enchaînent mais leurs politiques austéritaires au profit du capital sont menées bon train. Ces choix politiques alimentent l’extrême droite si bien que si une dissolution, que le RN appelle de ses vœux, survenait, le parti serait majoritaire au parlement. Ce contexte politique mortifère permet une expression ouverte et assumée des opinions d’extrême droite, même dans nos établissements et nos syndicats. Ne nous leurrons pas.
Rappeler ces faits ici, c’est se rappeler que nous ne pouvons pas attendre le dernier moment pour réactiver ce que nous avions entamé dans le contexte des élections législatives. Combat contre l’extrême droite est quotidien. Réactivons donc et popularisons nos analyses auprès de nos syndiqué·es, à commencer par les S1, en diffusant les outils pour venir en aide aux élèves et à leurs familles tombant sous coup d’OQTF. Donnons de notre temps, de nos forces militantes aux associations et collectifs qui se mobilisent dans les luttes antiracistes et contre la politique anti-migrant·es, en commençant par VISA. Formons nos militant·es. Accompagnons, outillons nos collègues qui mettent ou mettront l’EVARS en œuvre. Très rapidement, préparons un kit de gestion des contestations, par exemple. En effet, cet enseignement provoque déjà des réactions de certains parents d’élèves plus ou moins organisés, parfois proches de l’extrême droite zémouriste.