Débat action – Démocratie et pluralisme dans le Snes-Fsu

L’intervention sur la situation en Gironde renvoie aux débats que nous avons d’habitude en congrès sur la démocratie, le pluralisme, l’articulation S2/S3.

La crise du syndicalisme ne doit pas avoir pour conséquences un repli, un refus du pluralisme et des discussions qui font vivre et progresser notre organisation. On ne peut pas penser que les militants quel que soit leur niveau d’intervention ne peuvent être que de petits soldats exécutants, sans droit à la nuance et à la critique. 

Le pluralisme ce n’est pas la division, c’est au contraire la garantie d’un débat ouvert, la garantie d’adhérer à un syndicat où il est possible d’avoir des positions nuancées, différentes quel que soit le sujet. Le pluralisme c’est, permettre à chacun·e d’avoir sa place, c’est inciter à la participation effective de tou·tes nos adhérent·es confronté·es à des choix et donc d’être davantage armé pour un syndicalisme plus offensif. 

Les difficultés rencontrées ne sont pas de pseudo problèmes interpersonnels et individuels comme cela est trop souvent mis en avant. Ce sont de vrais problèmes politiques, organisationnels et collectifs. Les solutions de replis corpo au moment de la crise du militantisme, ne sont pas les bonnes réponses, même si elles apparaissent plus simples à mettre en œuvre. Nous avons au contraire besoin se mettre autour d’une table, posément, sans procès d’intentions, se parler calmement, pour avancer, faire vivre et construire notre organisation.