Irène Docékal (Bordeaux)
Au congrès académique de Bordeaux, nous avons fait un état des lieux de la mobilisation contre le choc des savoirs, et nous avons observé -malgré une situation variable d’un endroit à l’autre- que des établissements s’étaient fortement mobilisés par la grève, mais aussi par des actions type « collèges morts ». Dans notre texte action, en s’appuyant sur ces expériences, nous invitions donc à « construire dans un cadre fédéral et intersyndical un rapport de force de haut niveau avec une grève déclinée sur plusieurs jours à partir du 19 mars. »
Aujourd’hui et demain, en Gironde, le SNES appelle à la grève et à des collèges déserts et les collègues sont invités à se regrouper autour de ZED « zones d’éducation à défendre ».
Sophie a bien décrit le tournant auquel se trouve la profession. Il y a une nécessité à se mobiliser fortement pour gagner.
Le Snes-FSU doit donc appeler à des dates de grève nationale dès la semaine prochaine, avec un appel à reconduire partout où les équipes le peuvent et le décident. Il faut aussi chercher à multiplier les actions avec les parents d’élèves, en étant le plus visible possible dans les médias.
Dans chaque département, dans chaque académie, le rôle et la responsabilité du Snes, c’est de faire le lien entre les collègues, entre les bahuts. Sur chaque site de S2, de S3, on ne doit pas pouvoir cliquer sans tomber sur les dates de mobilisation et d’actions.
Donnons-nous les moyens de réussir ce printemps des luttes, pour gagner le choc des moyens, contre le choc des savoirs !