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Voici le bulletin réalisé par les militants et sympathisants de l’Ecole Emancipée de l’Académie de Rouen ; au sommaire ce mois-ci : Page 1 : – Edito : 27 septembre, toutes et tous en grève dans l’éducation – LPC : continuons à le dénoncer Page 2 : – Carte scolaire dans le 1er degré : on prend les mêmes et on recommence ! – Les effets de la dette dans la cour de l’école – Conseils d’administration : y aller ou pas ?L’an dernier, à cette période, nous en étions déjà à 2 journées de grève interprofessionnelle – sans compter la grève de rentrée pour les collègues des collèges et lycées – et 4 autres journées nationales ont rythmé le mois d’octobre. La rentrée sociale était dans tous les esprits, avec la mise en exergue du conflit sur les retraites. Cette année, dernière rentrée avant les échéances électorales de 2012, les confédérations peinent à proposer des modalités d’action claires pour la journée du 11 octobre prochain. Pourtant, la crise économique et sociale qui touche l’ensemble des pays développés, et l’Europe tout particulièrement, exigerait que les organisations syndicales se coordonnent, si possible au niveau européen et en associant les mouvements des « indignés », pour proposer une véritable riposte aux saignées pratiquées par les plans d’austérité. Les salariés et leurs organisations doivent-ils être condamnés à subir, impuissants, les coups portés par le capitalisme de marché et ses relais gouvernementaux qui exigent toujours plus de sacrifices de la part des classes moyennes et populaires ? Nous ne le pensons pas et c’est la raison pour laquelle il nous semble nécessaire de nous emparer de la journée de grève prévue le 27 septembre dans l’éducation pour manifester la colère du monde enseignant sur les conditions de la rentrée scolaire et plus généralement sur l’échec de la politique du gouvernement en matière d’éducation. La question de la RGPP (révision générale des politiques publiques avec la suppression d’un poste de fonctionnaire partant à la retraite sur deux) est plus que jamais d’actualité. Les conséquences de cette politique (-56 000 postes dans l’éducation en 4 ans) conduisent à une dégradation sans précédent du service public, dans l’éducation comme dans les autres services publics. On perçoit bien aujourd’hui que cette question va se révéler symbolique de la volonté des classes dominantes de faire payer exclusivement les conséquences de la crise aux salariés, retraités et chômeurs comme c’est le cas en Grèce, en Espagne ou en Italie. Nous devons nous élever contre cette politique et ses conséquences et réhabiliter l’idée d’un service public fort au service de tous et en particulier des plus fragiles.