Depuis plusieurs semaines, la rue conteste fortement la loi dite de sécurité globale. Les manifestations rassemblent plusieurs centaines de milliers de personnes, mêlant la jeunesse, les organisations syndicales, les associations et les citoyen·nes refusant cette dérive ultra sécuritaire que tentent d’imposer Macron et son gouvernement. Cette mobilisation, ni l’Elysée ni Matignon ne l’avaient prévue et à leur gestion erratique de la crise sanitaire s’ajoute maintenant le refus de cette loi liberticide. Il est donc important que ces mobilisations se poursuivent et que toutes et tous maintenions notre combativité jusqu’au retrait de la loi dans sa globalité.
Il l’est tout autant de poursuivre nos attaques contre le démantèlement des services publics en général, celui de l’éducation nationale en particulier. En quittant le Grenelle de l’Éducation, la FSU a pris la bonne décision : celle de ne plus être associée à une mascarade de réflexions sur l’École, sa place dans la société, son avenir. L’École de Blanquer est celle du tri social, du mérite, de l’accroissement des inégalités. Le projet éducatif de la FSU auquel l’École Émancipée participe activement en est l’opposé. Nous revendiquons des moyens pour l’École qui permettent la réussite de tou·tes les élèves, y compris dans les quartiers les plus pauvres que Blanquer veut dépouiller en attaquant l’Éducation Prioritaire…
Ce projet, nous le porterons et le défendrons lors de la grève du 26 janvier 2021. Il est donc primordial que dans les écoles, les établissements, les services, nous engagions les nécessaires débats avec nos collègues pour faire du 26 janvier une grève massive, porteuse d’alternatives et départ d’une mobilisation inscrite dans la durée.