Pour la grève de décembre, il est essentiel que le SNUipp-FSU porte haut et fort une plate-forme revendicative élargie à l’ensemble des conditions de travail et demandant l’abandon de cette réforme des rythmes.
Mais, une telle plate-forme avec nos propres revendications ne doit pas être un obstacle à l’unité.
A côté de celle-ci, nous devons élaborer quelques axes minimaux pour réaliser l’unité du maximum d’organisations syndicales disponibles, sans aucun ostracisme, ni reniement de nos engagements.
Après la première étape des 13 et 14 novembre, la mobilisation des personnels autour du syndicat majoritaire de la profession doit être la plus unitaire possible et portée par l’ensemble des forces syndicales d’accord pour rejeter cette réforme des rythmes et améliorer globalement les conditions de travail des enseignants.
En clair, c’est Fo, Sud et la Cgt.
Pour gagner, cette condition d’unité la plus large possible est indispensable.
Et toujours pour gagner, nous devons envisager dès à présent des suites à cette journée de grève nationale début décembre.
A moins d’un changement brutal de méthode de gouvernance de la part de ce gouvernement, une seule journée ne suffira pas.
Le SNUipp-FSU doit donc proposer lors des AG de grève des perspectives et les mettre en débat parmi les personnels (poursuite rapide de la grève, reconduction à une nouvelle date en janvier, manif nationale, temps forts…).
Afin d’augmenter encore la pression sur le gouvernement et montrer notre détermination à nos collègues, ces perspectives de suites doivent être popularisées dès maintenant.
Nous n’appelons pas à une grève carrée de 24 heures en décembre.
Nous ne rééditons pas un 12 février sans lendemain avant Noël.
Nous nous engageons dans une mobilisation pour gagner.
Nous pouvons gagner. Nous devons gagner. Donnons-nous en les moyens.