Bulletin EE44 du mois de septembre 2007 n°11

Sur injonction préside ntielle , le MED EF e t le s confédérations re prése ntative s ont e ntam é un proce ssus de négociation sur le Contrat de travail q ui « doit » aboutir avant fin déce m bre au « Contrat uniq ue » e t à la fusion ANPE-Une dic. Le 1e r octobre s’ouvre la pre m ière confére nce sur la Fonction Publiq ue , alors q ue le s m illie rs de suppre ssion de poste s sont décidée s e t q ue la Révision Générale de s Politiq ue s Publiq ue s se m e t e n oe uvre . Rocard e t Poch ard prépare nt le ur Livre Ve rt sur la « re valorisation du m étie r d’e nse ignant ». Le Gre nelle de l’e nvironne m e nt com m e nce e nfin à tousse r. Le 29 se pte m bre sur la franch ise m édicale , le 18 octobre le s ch e m inots sur le s régim e s spéciaux, une date q ui se ch e rch e e ncore dans la fonction publiq ue , ainsi au m om e nt où ce s ligne s sont écrite s, le s syndicats, le m ouve m e nt social pe ine nt à trouve r la bonne distance face à un Préside nt q ui occupe q uotidie nne m e nt tous le s te rrains… Exce ption notable , RESF e t le s lutte s aux côtés de s sanspapie rs : pe ndant toute s le s vacance s, e t aujourd’h ui face aux injonctions du m inistre aux préfe ts, RESF m ais aussi le s com ités de soutie n dém ontre nt q u’il e st possible de m obilise r, de se battre e t m êm e de gagne r. Le syndicalism e e st trop longte m ps re sté tétanisé, incapable de se faire e nte ndre face à un Préside nt q ui m onopolise de s m édias com plaisants. Le fond de ce tte « im puissance » réside sans doute e n partie dans l’abse nce d’une alte rnative antilibérale portée par une force crédible , dans le m anq ue de crédit, d’une « autre réponse » aux problèm e s réels re sse ntis par la population. Il y a urge nce à arrête r ce tte offe nsive , e t la route e st e ncore longue , le s obstacle s im portants à le ve r, ne se rait-ce q ue celui de la division syndicale , e t le s différe nce s e ntre se cte urs. Mais c’e st bie n à une m êm e politiq ue , q ui d’aille urs s’incarne de plus e n plus e n un se ul h om m e , q ue tous le s se cte urs s’affronte nt. Et il n’y aura pas de victoire durable se cte ur par se cte ur. En s’appuyant sur le s m obilisations q ui débute nt, c’e st à un « tous e nse m ble » q u’il faut oe uvre r.

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