Faire vivre un syndicat démocratique et combatif
Parce que nous voulons faire vivre dans une large unité militante un syndicat démocratique et combatif, nous souhaitons que le congrès soit l’occasion d’un débat sans exclusive sur l’orientation et l’organisation.
Les personnels que nous représentons attendent de notre syndicat une orientation qui les aide à avoir prise sur les profondes transformations du travail qu’ils subissent, dans un contexte national et international de crise. Le succès des luttes que nous devons mener avec eux dépend en partie de nos propositions et de notre capacité à les porter ensemble.
Un bilan critique
Le SNASUB s’oppose aux politiques gouvernementales régressives, mais son fonctionnement s’est dégradé au point de lui faire perdre en démocratie et en efficacité. Cela se traduit par un déficit dans l’élaboration collective des mandats dans les instances, des carences dans l’élaboration et la diffusion de matériel d’information et une certaine faiblesse de l’action engagée.
Le SNASUB est fort d’un champ de syndicalisation très large, voulu lors de sa création. Préserver cette richesse suppose de repenser l’articulation entre la défense des personnels aux différents statuts (ASU, ITRF, Bibliothèques, Contractuels) et notre action dans les secteurs professionnels (EPLE, Services, Sup, Bibliothèques, etc)
Une orientation de lutte
L’École Émancipée défend un syndicalisme :
• de transformation sociale, non d’accompagnement ;
• inter catégoriel et inter sectoriel ;
• prenant en compte la dimension européenne et internationale ;
• de lutte et unitaire, favorisant la mobilisation et la coordination des personnels en assemblées générales ;
• sachant négocier mais refusant d’être instrumentalisé.
Des réponses apportées aux problèmes posés dépendra notre position dans ce congrès.
Marie Ganozzi, Anne-Marie Pavillard : secrétaires générales adjointes ;
Danièle Patinet, Bernard Teissier : membres du bureau national ;
Michel Dissoubray, Antoine Meylan : membres de la CANDocuments joints